ESSAI LES LIMITES D'ATTERBERG


1-      But de l’essai
Identification et classification des sols

2-      Domaine d’application
Travaux de terrassement – de compactage

3-      Appareillage
·        Appareil de casagrande
·        Balance de 5kg (précision 1g)
·        Etuve ventilé
·        Planche à roulets
·        Capsules en verre
·        Spatules
·        Mortier et pilon en porcelaine

4-      Durée de l’essai : 03 jours
5-      Mode opératoire
N.B : Cet essai est réalisé sur la partie granulométrique appelée mortier inférieur à 0,4mm
-         On malaxe rigoureusement la totalité de l’échantillon afin de bien homogénéiser
-         On remplit la coupelle au tiers
-         On trace le milieu de l’échantillon à l’aide d’un outil à rainurer et l’essai comme immédiatement
-         La coupelle fixée à l’appareil est soumise à une série de chocs réguliers  jusqu’à ce que les deux lèvres se ferment (le nombre de coups de fermeture doit être compris entre 15 et 35)
-         Pour confirmer le nombre de chocs, il faut recommencer immédiatement l’essai, si les deux essais successif ne différent pas plus d’un choc, on prélève à l’aide d’une spatule deux échantillon de chaque côté des lèvres et on détermine la teneur en eau.


6-      Calculs
WL : la limite de liquidité est la teneur en eau correspondant à la fermeture à 25 coups.

Détermination de la limite de plasticité Wp
Pour déterminer Wp, on prend une partie du mélange et on essaye de faire des petits rouleaux sur une plaquette jusqu’à obtenir un diamètre de 3mm   .

Après on soulève le rouleau à 1 ou 2cm au dessus du plancher, quand il se fissure et rompt. On prélève sur chaque morceau des échantillons pour déterminer la teneur en eau qui sera la valeur de Wp
Et il en vient l’indice de plasticité    IP = WL - WP 

 

Classification grossière de casagrande


Sable


?


argile



Largement au remplissage de 6 moules : prévoir 20kg de matériau
-         On sèche le matériau à l’air libre ou à l’étuve à 60°C maximum
-         Le matériau est ensuite pulvérisé. Cette opération se fait en écrasant les mottes terreuses à l’aide d’un petit maillet ou d’un rouleau avec précaution de façon à ne pas briser les graviers.
-         On malaxe soigneusement le matériau pour l’homogénéiser, ce malaxage est effectué à la main dans un bac en veillant à ne pas perdre de fines, ou dans un malaxeur automatique.
-         Pour le moule proctor (on prépare 6 échantillons de 2,5kg) et si on utilise moule CBR (on prépare 6 échantillons de 5,5kg)
-         Peser l’ensemble à 5g près
-         Démouler l’éprouvette, la casser, l’homogénéiser sommairement  et prélever rapidement 2 échantillons pour la teneur en eau (En principe 2x150g pour les sols fins et au moins 2x500g pour les sols graveleux)
-         Peser rapidement ces échantillons placés dans les cristallisoirs tarés (à 0,1g près)
-         Placer ces échantillons à 105°C à l’étuve jusqu’à dessiccation totale
-         On fera la même chose pour chaque point en augmentant la teneur en eau de 2% à 2% (le proctor se réalisera sur 5 points)

On constatera que lors de la détermination du 5e point l’augmentation du poids du sol humide est bien inférieure à la différence de quantité d’eau ajoutée pour les deux derniers compactages.

7-      Calculs
         * Calcul de la teneur en eau W% : On calcule le poids du sol ainsi que le poids d’eau qu’il contient
W% =
Poids eau
 x 100
Poids, sol sec
 Les teneurs en eau seront arrondies à la première décimale. On prend en fin la teneur en eau moyenne de l’éprouvette compactée. La moyenne des teneurs en eau des deux prises d’essais prélevés.

* Calcul de la densité humide γh : connaissant le poids humide  de l’échantillon compacté, la densité humide sera.
γh =
Poids du sol humide compacté
 x 100
(en T/m3)
Volume du moule

Connaissant W et γh  on en déduit aisément la densité sèche


γd =
γh

(en T/m3)
100 + W

N.B : Les résultats de γh et γd s’exprimeront en T / m3 et sont arrondies à la deuxième décimale.
Sur un graphique millimétré sont figurés les points représentatifs.
·        En abscisse la teneur en eau W
·        En ordonnée la densité sèche γd
On trace ensuite la courbe la plus probable qui passe par es points expérimentaux. La teneur en eau optimale et la densité sèche maximale sont respectivement l’abscisse et l’ordonnée du point à la tangente horizontale.   

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